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La vie désespérante d'Alix

La vie désespérante d'Alix
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6 février 2007

Bilan 1 Catastrophe : 1 Honte : 1 Moral : nul !

Bilan 1

Catastrophe : 1

Honte : 1

Moral : nul !

Envie : "lovely & perfect"

Amour : trouve mignon l'homme du Jackson Hole

Nombre de visionage d'Edward aux mains d'argent : 3 en ce début de matinée

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6 février 2007

J’étais appuyée sur la table avec mes deux mains

J’étais appuyée sur la table avec mes deux mains et j’avais mon regard fixé vers le magasine qui était désormais posé sur la table. Relevant la tête, mon attention se posa sur l’homme qui ne voyait toujours pas où je voulais en venir. J’avais l’air ridicule, de plus, je savais qu’essayer de me rattraper n’aurait servi à rien. En effet dans ce genre de moment, je paniquais et prendre la parole m’étais presque impossible. Mes mains commençaient à devenir moites, je regrettais mon geste assez étrange. J’allais commencer à parler lorsque, par chance, un serveur d’une trentaine d’années s’approcha. Il avait l’air de s’ennuyer au plus haut point. Légèrement énervé, il articula quelques mots presque inaudible :

« Vous avez choisit ? »

Il semblait ne pas avoir remarqué, quelques secondes auparavant, la pitoyable scène qui s’était produite. 

Devançant l’homme assis à la table, je répondit au serveur :

« Non, mais j’allais partir.»

Je m’avançai au plus vite chercher mon sac à ma table laissant les deux garçons me regarder fixement. Il ne me fallut que trente secondes pour sortir du Jackson Hole. Je m’étais faite humilier devant un garçon d’une beauté incroyable et je n’avais pas eu de café. Par contre, j’avais une idée derrière la tête, "Lovely & perfect" !

+ texte by me (c) +

4 février 2007

J’arpentais les rues depuis quelques minutes,

J’arpentais les rues depuis quelques minutes, distraites par les nombreux bruits de klaxons qui résonnaient de part et d’autre. J’étais en direction du Jackson Hole, en effet un café m’aurait fait un grand bien en cette matinée.

En franchissant la porte je sentis la douce odeur de café qui était incrustée dans toute la pièce. Je partis en direction d’une petite table située près d’une fenêtre. Pendant un bon quart d’heure, les serveurs étaient débordés et n’avaient pas remarqué ma présence mais ça m’importait peu. Le Jackson Hole me faisait le même effet que Tiffany à Audrey Hepburn : nous aurions pu rester des heures à contempler ces lieus qui n’avaient pourtant rien d’exceptionnels.

J’observais les clients lorsque unes personne lisant un magasine attira mon attention. Le titre  "Lovely & perfect" écrit en rouge cerise sur la couverture se lisait de très loin. J’en avait entendu parlé plusieurs fois à la télé, il s’agissait d’un magasine de mode qui était à son apogée.

Je me levait d’un bond pour aller le voir de plus près, le jeune homme d’une vingtaine d’années qui le lisait me regarda d’un air ébahi. Je pouvais lire sur son visage de l’incompréhension, mais à cet instant je m’en fichais guère car le magasine faisait une annonce : il cherchait un journaliste compétent ! C’était le signe que j’attendais depuis plusieurs semaines, mais le jeune garçon me fit vite sortir de mes pensées en m’interpellant :

« - Je peux vous aider ?! » dit-il calmement.

+ texte by me (c) +

26 décembre 2006

Le portier de mon appartement chantonnait comme à

Le portier de mon appartement chantonnait comme à son habitude une vieille chanson des Beatles en rêvassant légèrement. A mon arrivée il me fit son plus grand sourire charmeur ainsi qu’un signe de la main. Il avait plusieurs fois tenter de me draguer certaines de mes amies qu’il trouvait disait-il « très à son goût » n’y avaient pas échappé. Bien que très charmant pour son âge le faite qu’il réussisse un jour à trouver une jeune fille diplômée qui veuille de lui était improbable. Tout comme il était impensable qu’un jour je finisse enfin heureuse dans les bras d’un homme simple, ayant de bonnes manières et n’étant pas constamment obsédé par son travail ou sa secrétaire... Mais qui sait, l’amour est partout ! Tous les habitants de l’Upper East Side marchaient au plus vite, personne ne faisait attention aux autres, seuls leurs tracas quotidiens leur importaient. C’était l’heure de pointe, fonçant tête baissée je n’avais pas imaginé qu’aucun taxi ne serait libre. Et en effet pas une seule voiture jaune n’avait de place. Le trajet à pied s’imposait désormais. 

+ texte by me (c) + 

26 décembre 2006

Je pris tout de même la peine de m’habiller et de

Je pris tout de même la peine de m’habiller et de me coiffer. Ca faisait de nombreux jours que seul mon jogging avait eu la chance d’épouser parfaitement mes jambes et je n’avais plus idée à quel point c’était bon de porter un jean.

En passant devant le miroir que j’avais accroché devant l’entrée je m’arrêtai pour remettre en place quelques mèches indomptables lorsque je pris conscience que ma vie était devenue déplorable. Tout autour de moi avait changé, cet appartement qui était autrefois on ne peut mieux rangé et qui ne possédait pas de poussière dans le moindre coin était désormais négligé. On aurait put croire que mes parents n’étaient autre que deux zombies aux visages pâles et aux regards éteints tellement ma beauté naturelle avait disparue. L’article qui était en ma possession avait intérêt à tout faire changer.

Mes clés et mon sac en main je sortis de chez moi décidant d’improviser à propos de ma rubrique.

+ texte by me (c)+

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20 décembre 2006

J’étais allongée sur mon canapé, regardant pour

J’étais allongée sur mon canapé, regardant pour la énième fois "Edward aux mains d’argent" qui était probablement le meilleur film de tous les temps lors d'un coup de blues. Ça faisait désormais un mois que j’avais finit de prendre des cours à la fac et je me sentais terriblement seule. Tous mes amis avaient tous déjà trouvé du travail sauf moi. La déprime était la seule chose qui occupait ma triste vie de journaliste. Et le fait que ma mère m’appelle tous les jours pour prendre de mes nouvelles et savoir où j’en été dans ma recherche d’emploi n’arrangeait rien.

C'est alors qu'il me vint une idée d'article. La déprime devait être le prochain gros titre d'un célèbre magasine. Je pris un bloc note et commençai sa rédaction. Johnny Depp était ma "muse", je n'avais jamais eu autant d'inspiration et ma rubrique se termina très vite. Il ne restait plus qu'à l'envoyer...mais pour quelle magasine ?! Qui serait la personne assez folle pour publier une inconnue n'ayant obtenu que des résultats très moyens à la fac ?

+ texte by me (c)+

20 décembre 2006

La vie désespérante d'Alix On a tous eux un jour

La vie désespérante d'Alix 

On a tous eux un jour où la chance n'était pas au rendez-vous. Malheureusement, pour moi cela arrive un peu plus souvent. Oui, on peut définitivement dire que j’ai la poisse ! Et en me voyant dans cette position critique vous ne diriez certainement pas le contraire. Je viens juste de tomber nez à nez avec LA personne à éviter. Mais comme vous ne devez rien comprendre je vais revenir un peu en arrière, à partir du moment où tout à commencé.

P.S. : Cette histoire est légèrement inspirée de ma vie mais n'est que fiction. En aucun cas les personnages cités ici seront réels.

+ texte by me (c) +

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